Jean-François Lutz
Rattachée à une institution ou à un établissement donné (université, grande école, organisme de recherche, laboratoire…) une archive institutionnelle permet de mettre en valeur la production scientifique de cet établissement, tout en s’inscrivant dans le mouvement plus vaste de l’Open Access par le choix d’un logiciel interopérable
Outre cette dimension d’amélioration de la visibilité de la production de recherche, une archive institutionnelle présente trois autres avantages :
- n’étant pas limitée à la production de recherche de l’institution, elle peut servir d’outil pour la gestion électronique de l’ensemble du patrimoine numérique (ressources pédagogiques, thèses, documents patrimoniaux…) ;
- afin de faciliter le processus de dépôt, il est possible d’envisager des liens entre l’archive locale et des applications de gestion (par exemple le logiciel Harpège pour les universités) afin, notamment, de pré-remplir les formulaires de dépôt ;
- le niveau de l’archive institutionnelle semble enfin être celui qui permet la plus grande efficacité dans l’incitation des chercheurs au dépôt de leurs publications.
Deux exemples pour illustrer cette « famille » des archives ouvertes :
- la base de thèses de l’Institut National Polytechnique de Toulouse ;
- l’archive institutionnelle de la MSH d’Alsace (MISHA) qui sera présentée au cours de la journée d’étude.
Pour terminer il convient encore de noter que ces archives institutionnelles peuvent se mettre au place au niveau d’un regroupement d’établissements, que ce soit dans le cadre d’un PRES (projet du Pôle Universitaire Lyonnais) ou d’une région (projet lorrain commun aux Université de Metz, Nancy-I, Nancy-II et à l’INPL).